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Quelques postures de Yoga

En yoga Iyengar, les noms des postures s’énoncent en sanskrit.

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Non pas pour faire savant en utilisant des mots bizarres (encore que…), mais parce que ces mots nous relient à une tradition historique, culturelle, spirituelle…

Lumière et ombre

Littéralement : la posture du héros valeureux, que l’on surnomme la posture du guerrier

 

Ce qui ne signifie pas que le yoga soit un art martial, ni que cette posture provoque l’agressivité ! Le terme guerrier fait référence à l’origine mythologique du nom sanskrit : Virabhadra est un guerrier créé par le dieu Shiva à partir d’une mèche de ses cheveux…

 

Les valeurs « guerrières » que Virabhadrasana 2 met en exergue sont : la concentration, la détermination et la discipline. Virabhadrasana 2 est une posture exigeante qui demande de la fermeté et de la souplesse, de l’ancrage et de l’ouverture. Elle dompte l’ego et libère le cœur.

 

Virabhadrasana II appartient à la catégorie des postures debout. Elle renforce la capacité respiratoire, assouplit les hanches, raffermit les jambes et les bras.

Virabhadrasana 2

Virabhadrasana 2

Urdhva Mukha
Svanasana

Urdhva Mukha

Littéralement : la posture du chien la tête en haut

 

Urdhva Mukha Svanasana est une des postures introduites dans la salutation au soleil par Tirumalai Krishnamacharya (au début du 20 ème siècle) et reprise par ses disciples, Pattabhi Jois (qui a diffusé le yoga Ashtanga en occident) et BKS Iyengar.

 

Le chien est un animal sacré dans l’hindouisme. Il accompagne certains dieux, dont Shiva, le dieu du yoga. Un roi se présenta à la porte du Paradis accompagné de son chien. Confronté au refus de laisser entrer l’animal, le roi déclara qu’il renoncerait au paradis plutôt que d’abandonner un compagnon si loyal.

 

C’est ce que cette posture nous incite à cultiver : l’engagement et la loyauté envers notre pratique, envers le yoga.

 

Urdhva Mukha Svanasana appartient à la catégorie des postures arrière. Elle assouplit les poignets et les chevilles, raffermit les bras, les épaules, les jambes et la sangle abdominale, elle ouvre la cage thoracique.

Littéralement : la demi-posture du Seigneur poisson

 

Le nom de la posture fait référence à un épisode du Mahâbhârata : le dieu Shiva s’était dissimulé sur un îlot pour révéler les secrets du yoga, qu’il était seul à connaître, à sa femme, Parvati. Il pensait être à l’abri des oreilles indiscrètes, mais Matsya, un poisson qui nageait à proximité, surprit la conversation.

 

Craignant d’être puni par le dieu, Matsya prit la fuite. Mais au fur et à mesure qu’il nageait, le yoga transforma son corps et son esprit. En arrivant au rivage, il était devenu un homme. Il décida de consacrer le reste de sa vie à transmettre l’enseignement du yoga qui lui avait fait tant de bien.

 

Le yoga agit au niveau du corps, du cœur et de l’esprit. C’est un champ fertile qui peut produire des fruits en abondance, si nous avons la patience, la persévérance et la détermination nécessaires.  

 

Ardha Matsyendrasana appartient à la catégorie des torsions. Elle améliore la digestion, stimule le transit, régule le fonctionnement du foie et des reins, soulage les douleurs menstruelles, apaise le système nerveux et réduit la fatigue.

Ardha Matsyendrasana

posture de yoga

Urdhva Dhanurasana

posture de yoga

Littéralement : la posture de l’arc tourné vers le haut, que l’on surnomme la posture du pont ou de la roue

 

Le nom de la posture fait référence à un épisode du Mahâbhârata, l’une des grandes épopées de la religion hindoue. Pour atteindre le cœur d’une cible située au sommet d’un arbre, Arjuna, le héros de l’épopée, concentra toute son attention sur elle. Il était si présent, si investi dans son geste, que son corps et son esprit ne formaient plus qu’un.   

 

Le yoga, c’est l’union, l’harmonie du corps, du cœur et de l’esprit. C’est ce qui le distingue d’autres disciplines sportives. L’objectif n’est pas tant de réaliser la posture idéale, telle qu’elle est décrite dans les livres, mais d’en ressentir les bienfaits.

 

Dans un cours de yoga Iyengar, l’enseignant choisit les supports qui vont permettre à chaque élève de réaliser la posture d’une manière adaptée à ses capacités. Tous les élèves feront la même posture, mais pas forcément de la même manière.

 

Urdhva Dhanurasana appartient à la catégorie des postures arrière. Elle stimule le feu digestif, la circulation sanguine et l’ouverture de la cage thoracique, réduit le stress, assouplit la colonne vertébrale et renforce les bras et les jambes.

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